Au fil des années, les facultés de mémorisation, de concentration ou encore la rapidité de traitement des informations diminuent chez la plupart des individus : on parle de déclin cognitif. Un entraînement cérébral régulier permet de freiner ce phénomène et d’entretenir sa vivacité d’esprit malgré l’avancée en âge. Lire, jouer d’un instrument de musique, pratiquer une activité artistique, apprendre une langue : les moyens sont variés pour entretenir son cerveau !
Le déclin cognitif, qu’est-ce que c’est ?
Fréquent avec l’âge, le déclin cognitif touche les hommes comme les femmes à différents degrés en fonction, entre autres, de la manière dont ils ont sollicité leur cerveau au cours de leur vie.
Signes annonciateurs
Plus ou moins perceptibles suivant les personnes, les premiers signes du déclin cognitif se manifestent à 45 ans en moyenne. Lent mais continu, le processus n’est souvent pas perçu immédiatement et entraîne une baisse de la mémoire à court terme, de la mémoire de travail et des fonctions exécutives. Ce déclin des facultés cérébrales se traduit souvent par des oublis temporaires, une difficulté à se concentrer, à calculer mentalement et à rédiger ou encore par un repli sur soi.
Déclin cognitif et expérience
Heureusement, le déclin cognitif est contrebalancé par l’expérience, un stock de connaissances, de compétences et d’informations stockées dans la mémoire à long terme, au sein de laquelle chacun puise pour effectuer les tâches professionnelles et les activités du quotidien sans difficulté. Les difficultés se situent plutôt hors du champ de nos compétences respectives, lorsqu’il s’agit par exemple d’effectuer un calcul mental, de retrouver une date d’anniversaire ou de se souvenir d’un nom ou d’une adresse.
Les facteurs accélérant le déclin
S’ils ne sont pas entièrement responsables du déclin des capacités cérébrales, certains éléments accélèrent le phénomène. Le stress chronique, le manque de stimulation cognitive ou d’entraînement cérébral, l’isolement social, une mauvaise alimentation, l’alcool, le tabac, les stupéfiants ou encore certains médicaments sont autant d’éléments favorisant le déclin si leur quantité et leur fréquence sont élevées.
Les facteurs génétiques et environnementaux doivent également être pris en considération.
L’entraînement cérébral, remède ludique et efficace
Si aucun remède médical n’existe à ce jour pour éradiquer le déclin des facultés cérébrales, il est tout de même possible de freiner sa progression grâce à un entraînement cérébral constant.
En plus d’un exercice physique régulier, d’une alimentation variée et de relations sociales fréquentes, les capacités cognitives peuvent être maintenues en pratiquant une activité artistique ou culturelle qui requiert l’assimilation constante de nouvelles connaissances.
Toutefois, l’apprentissage reste la meilleure activité pour stimuler la cognition, car apprendre confronte la personne à la nouveauté, à la réflexion et à la difficulté. Pour apprendre, il faut comprendre, réfléchir, être attentif, mémoriser et solliciter ses facultés cérébrales en permanence. Apprendre une langue ou se perfectionner dans sa langue natale peut ainsi présenter de nombreux avantages. En plus de stimuler le cerveau, cette solution permet à l’apprenant de s’ouvrir à d’autres cultures et coutumes, d’aiguiser sa curiosité et d’effectuer des recherches. L’apprentissage d’une langue peut aussi motiver la personne à voyager et à s’ouvrir aux personnes parlant ce langage, à travers des forums sur Internet ou dans des clubs de discussions.
Pour que cette méthode soit efficace, mieux vaut apprendre une langue en sollicitant toutes les parties du cerveau. Travailler la grammaire, rédiger des résumés de vidéos, traduire une image par un texte, sont autant d’exercices à effectuer régulièrement.
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