La manière de se saluer, l’attitude à adopter en public ou à table… À l’étranger, les règles de savoir-vivre sont souvent différentes de celles que l’on connaît. C’est d’ailleurs ce qui fait le charme des voyages : découvrir de nouvelles coutumes et s’enrichir d’une culture différente. Retrouvez notre guide (non exhaustif) du savoir-vivre à l’étranger et découvrez les règles qui s’appliquent tout autour du monde.
Règles de savoir-vivre à respecter pour saluer à l’étranger
En France, il est d’usage de faire la bise pour saluer un ami, un collègue ou un proche tandis que dans le cadre professionnel, c’est la poignée de main qui prévaut. Hors de nos frontières en revanche, sachez qu’embrasser votre interlocuteur ou lui saisir la main peut le mettre mal à l’aise ou être perçu comme une marque de familiarité.
En Chine, au Japon et en Inde par exemple, les règles de savoir-vivre excluent la plupart des contacts physiques entre les individus. Une poignée de main, une accolade ou un baiser sur la joue peuvent être mal interprétés, même pour témoigner votre amitié ou votre reconnaissance. Pour saluer quelqu’un ou marquer votre reconnaissance, un simple hochement de tête suffit en Chine. Au Japon, vous inclinerez légèrement votre buste vers l’avant tandis qu’en Inde, vous pourrez joindre vos mains à plat devant votre poitrine.
Aux États-Unis et en Allemagne, la bise ne fait pas non plus partie des mœurs. Préférez une franche poignée de main, voire une accolade aux États-Unis. En Russie, ne soyez pas surpris si la personne que vous rencontrez vous salue un peu froidement ; c’est ce que l’on appelle communément le « non-sourire ordinaire ». Les Russes considèrent en effet qu’un sourire adressé à un inconnu est hypocrite et réservent cette marque de sympathie aux personnes qu’ils connaissent et apprécient sincèrement.
En revanche, pas trop de dépaysement dans les pays latins comme l’Espagne, l’Italie ou la Grèce : les salutations sont généralement chaleureuses, et les bises sont distribuées sans problème.
Le guide du savoir-vivre à table autour du monde
À table aussi, le savoir-vivre à l’étranger ne suit pas forcément les mêmes règles qu’en France. Pour ne pas vous attirer les foudres de votre tablée au Japon, attendez que tout le monde soit servi avant de manger et n’oubliez pas de souhaiter « itadakimasu », soit « bon appétit ». Évitez aussi de vous servir seul, attendez que quelqu’un vous le propose. Enfin, soyez prudent avec vos baguettes : pointer quelqu’un avec, les planter dans votre riz, les croiser ou les lécher sont autant de marques d’impolitesse mal interprétées. En Chine, il est fréquent que les convives partagent les plats du repas. Dans ce cas, veillez à utiliser les baguettes communes et pas vos propres baguettes. En Corée du Sud, il est préférable de saisir votre plat ou votre verre avec deux mains et pas une seule, au risque de témoigner d’un manque de respect à la personne qui vous sert.
Direction l’Europe à présent. En Italie, ne réclamez jamais de cuillère pour manger des spaghetti, ne coupez pas vos pâtes et ne les saupoudrez surtout pas de gruyère. Du côté de l’Espagne, ne soyez pas trop pressé et profitez du moment. La tradition veut que les convives ne quittent pas immédiatement la table à la fin du déjeuner et partagent un moment de détente et de discussion autour d’un café : c’est ce que l’on appelle la « sobremasa ». De passage en Hongrie, à l’heure de l’apéritif, il est admis de trinquer avec toutes les boissons, sauf avec de la bière. Après la révolution de 1848, les Autrichiens auraient en effet célébré leur victoire en trinquant avec de la bière. Les Hongrois auraient alors promis de ne pas reproduire leur geste pour les 150 ans à venir. 170 ans plus tard, la coutume est toujours appliquée.
Dernier détail qui peut surprendre : en France, un rot est largement perçu comme un manque de savoir-vivre. En revanche, au Maghreb et dans certains pays d’Asie, éructer (plus ou moins) bruyamment signifie que l’on a bien mangé. Ne soyez donc pas surpris si votre voisin ne se confond pas en excuse.
Bien se comporter en société : règles de savoir-vivre à adopter
Difficile de rédiger un guide du savoir-vivre à l’étranger, tant les règles varient selon la région ou vous vous trouvez, le contexte de la situation et votre degré d’intimité avec votre interlocuteur. Quelques principes sont toutefois récurrents dans certains pays.
Au Japon, la pudeur et la modestie sont des traits de caractères valorisés. Lorsque les Japonais offrent un cadeau, ils ont par exemple tendance à minimiser sa valeur. Ils sont en revanche très prompts à montrer leur reconnaissance lorsqu’ils reçoivent un présent, même minime.
En Chine aussi, la pudeur est de mise. Les émotions doivent rester discrètes : pas d’éclats de voix ni de grands gestes pour exprimer sa colère, sa joie ou sa peine. Extérioriser ses émotions est généralement vu comme un manque de maîtrise de soi, particulièrement en public.
Aux États-Unis, le sujet de l’argent est bien moins tabou qu’en France. Par conséquent, ne soyez pas choqué si votre interlocuteur vous parle de son salaire ou vous demande le vôtre. En revanche, les sujets polémiques comme la religion ou la politique sont soigneusement évités, surtout entre personnes qui se connaissent peu.
Chez nos voisins teutons, une importance primordiale est accordée à la ponctualité, mais aussi au respect des règles. Par exemple, traverser sur un passage piéton quand le bonhomme est rouge, ou vous asseoir dans un espace vert alors qu’un panneau « pelouse interdite » est planté au milieu de l’herbe, risquent de surprendre les Allemands qui vous accompagnent. La conscience écologique est aussi bien plus développée qu’en France. Si vous avez la mauvaise idée de jeter un déchet par terre, attendez-vous à subir les foudres des passants ou à être prié de ramasser vos ordures. Pas de pitié pour les mauvaises habitudes !
Si vous partez du côté de la Russie, vous pourriez être surpris par l’apparente froideur de la population. Comme évoqué plus haut, les sourires sont adressés avec sincérité, aux personnes que l’on connaît et que l’on apprécie. Si vous rencontrez un Russe pour la première fois, il est donc possible que sa distance vous déstabilise. Prenez le temps de briser la glace car derrière les barrières culturelles se cachent parfois de belles rencontres.
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