le mal du pays - Blog Assimil

Vous partez étudier ou travailler à l’étranger dans quelques mois ? Vous êtes installé(e) depuis quelques temps dans un pays étranger ? Découvrez quelques conseils qui vous permettront de lutter contre le mal du pays, ce mal qui touche chaque année de nombreux expatriés, avec Assimil.

Le mal du pays : un sentiment courant

Le mal du pays, « homesickness » chez les anglophones, désigne le malaise ou le mal-être éprouvé par les personnes parties s’installer dans un pays étranger, souvent loin de chez elles.

Différents éléments peuvent conduire un individu à avoir le mal du pays comme la difficulté à s’adapter à une nouvelle culture, la distance avec ses proches ou encore l’absence de repères et d’éléments familiers dans son environnement.

Ce type de malaise se manifeste généralement quelques semaines ou quelques mois après l’installation dans le pays d’accueil, une fois que le sentiment d’euphorie lié à l’installation est retombé.

Il se traduit de différentes manières d’une personne à une autre mais la nostalgie, la mélancolie, le manque d’appétit persistant, la forte envie de rester enfermé chez soi, la sensation d’estomac noué sont des « symptômes » courants. S’il est souvent épisodique, le mal du pays peut parfois se muer en profonde dépression. On notera souvent que plus la culture de la patrie d’origine est éloignée de celle du pays d’accueil, plus le mal-être est susceptible d’être important et de s’aggraver au fil du temps.

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Comment ne pas avoir le mal du pays… ou tout du moins l’atténuer ?

Que cela soit avant le jour J ou une fois arrivé à destination, il existe quelques astuces pour prévenir le mal du pays.

En amont du voyage

  • Renseignez-vous sur le pays d’accueil

Plusieurs mois avant le départ, prenez le temps de vous renseigner sur votre destination pour prévenir le mal du pays et éviter un choc des cultures trop important. De la librairie aux centres culturels, sans oublier les forums d’expatriés, vous disposez de nombreux canaux d’informations pour vous familiariser avec les coutumes, la culture et ainsi éviter les impairs avec les premières personnes que vous rencontrerez.

  • Emportez des objets qui vous sont chers

Photos, coussin avec l’odeur de votre maison, peluches, photos de vos proches, jouets ou encore petit bibelot : glissez quelques objets ayant une valeur affective dans vos valises. Une fois sur place, ils pourront être une source de réconfort en cas de baisse de moral.

Comment lutter contre le mal du pays une fois sur place ?

  • Partez à la rencontre des autres

Éviter de s’isoler est le meilleur moyen de lutter contre le mal du pays. N’hésitez pas à nouer des liens avec des expatriés déjà installés sur place. Il n’est pas rare que ces derniers intègrent des associations d’expatriés ou d’autres organisations de ce type afin de se retrouver entre compatriotes. Vous rapprocher des expatriés est un excellent moyen d’obtenir des conseils utiles sur le pays où vous résidez, que cela soit en termes de démarches ou d’us et coutumes. Recherches sur Internet ou demande d’informations auprès du consulat : à chacun sa méthode pour trouver un organisme.

Acceptez par ailleurs les invitations qui pourraient favoriser les nouvelles rencontres.

  • Restez en contact avec vos proches

Skype, Viber, Whatsapp, Facebook, e-mails : nombreux sont les outils qui permettent de garder le contact lorsqu’on part à l’autre bout du monde. Si parler ne comble pas totalement l’absence des êtres chéris, les appels ou les discussions par messagerie instantanée seront source de réconfort et contribueront à lutter contre le mal du pays.

Pour ce qui est du rythme, à chacun de choisir ; d’aucuns opteront pour des appels tous les deux jours, d’autres, une fois par semaine, tous les quinze jours, etc.

Attention toutefois à ne pas vivre uniquement pour les appels avec vos proches, cela pourrait vous empêcher de partir à la découverte de votre nouvel environnement.

  • Suivez l’actualité de votre pays

Suivre l’actualité de son pays sur Internet est une manière de ne pas couper le cordon avec son pays d’origine. Des chaînes de télévision en ligne aux sites de presse, sans oublier les blogs, il existe plusieurs moyens de rester au fait de l’actualité.

  • Trouvez des activités

Pour ne pas avoir le mal du pays ou tout du moins le limiter, adonnez-vous à vos passions, qu’il s’agisse de sport, de loisirs créatifs ou de travail associatif/bénévolat. En plus de faire quelque chose qui vous procure du plaisir, cela vous permettra d’avoir une vie sociale plus rythmée et de vous aérer l’esprit. Vous aurez probablement l’opportunité de rencontrer davantage de locaux.

  • Rentrez au pays… de temps en temps

Rien de tel que de rentrer chez soi durant quelques jours ou semaines pour atténuer son mal du pays. Profitez des fêtes de fin d’année ou de la période estivale pour vous ressourcer auprès de vos proches et vous remonter le moral avant de finir votre cursus ou reprendre votre poste à l’étranger.

N’hésitez pas à profiter de l’occasion pour inviter vos proches à vous rendre visite à leur tour et à repartir avec un petit colis rempli de choses que vous aimez.

  • Apprenez à connaître votre pays d’adoption

Pour ne pas avoir le mal du pays, faites en sorte d’élargir vos connaissances sur votre pays d’accueil. Améliorez votre maîtrise de la langue et surtout, documentez-vous et partez à la découverte des richesses de cette nouvelle terre d’accueil. Visiter les monuments les plus connus, profiter de votre temps libre pour explorer votre quartier et pourquoi pas voyager dans d’autres villes du pays, goûter les spécialités culinaires du pays sont autant de manières d’embrasser sa culture.

Entretenir une vie sociale, s’investir au niveau local et tisser des liens sont des éléments essentiels pour qui souhaite lutter contre le mal du pays. Êtes-vous d’accord avec ce postulat ? Comment avez-vous réussi votre intégration au sein de votre pays d’accueil ?

Assimil vous accompagne…

Pour parfaire votre maîtrise des langues, Assimil met à votre disposition plusieurs méthodes ainsi que des guides de conversation. Chinois, brésilien, arabe marocain : de nombreuses langues sont disponibles !