Brassens au quotidien couv
Dans le beau livre de souvenirs de Mario Poletti et Nadia Khouri-Dagher, Brassens au quotidien, on apprend que Georges Brassens travaillait son latin d’une façon particulière avec le latin sans peine…Mario Poletti était l’un des plus proches amis de Georges Brassens. Le poète et chanteur lui confia une partie de  ses manuscrits, mais également de très nombreux documents familiaux, des disques, des cassettes et une partie de sa bibliothèque. On sait que l’auteur de la « Mauvaise réputation » était un amoureux des mots et de la langue française, mais on apprend aussi dans Brassens au quotidien que cet intérêt pour la langue l’avait poussé à apprendre le latin avec la méthode Assimil :

« Il avait acheté la méthode Assimil – livres et cassettes à l’époque – Initiation à la lecture du latin, et je me souviens que dans son appartement du 14ème, à l’époque où il habitait le même immeuble que Brel, il avait installé une bande magnétique autour de sa bibliothèque, en la faisant reposer sur des clous, pour qu’il puisse passer les bandes magnétiques en boucle, toute la journée, et répéter les phrases des leçons. Et comme ça il pouvait dire un petit mot en latin dans la conversation. »

Georges Brassens avait également appris l’italien (la langue de sa mère) et l’anglais américain (poussant un peu plus loin son amour pour le jazz) avec la méthode Assimil.

Mario Poletti & Nadia Khouri-Dagher, Brassens au quotidien, Au cœur du monde Editions, 22 €.
Le site de Nadia Khouri-Dagher : http://www.nadia-khouri-dagher.com