Travailler à l’étranger constitue une expérience enrichissante pouvant servir de tremplin professionnel. Toutefois, la route qui mène au poste rêvé n’est pas toujours simple. Quels sont les 5 conseils à prendre en compte dans le cadre d’une recherche d’emploi ?
1. Améliorez vos connaissances linguistiques
Plus vos connaissances de la langue du pays d’expatriation visé seront approfondies, plus vos chances de trouver un travail à l’étranger correspondant à vos attentes seront importantes.
Pour mettre toutes les chances de son côté, mieux vaut commencer plusieurs mois avant la date de départ prévue afin d’engranger le plus de connaissances possibles. Côté méthode, un large éventail d’alternatives s’offre à vous : cours en institut, achat d’une méthode d’apprentissage autonome, échanges avec un natif, à chacun de trouver le mode d’apprentissage le plus adapté à ses besoins.
À noter que l’apprentissage de la langue du pays d’accueil devra aller de pair avec une familiarisation avec la culture du pays. Cela vous aidera à éviter les faux pas une fois sur place et vous permettra d’éviter ou limiter le choc des cultures et le mal du pays.
2. Modifiez votre CV
À chaque pays ses coutumes, sa langue et… son CV ! CV d’une ou plusieurs pages, résumé du parcours et objectifs de carrière en tête de page, mention ou non du sexe ou de l’âge, ajout ou non d’une photo, importance de mentionner les expériences de bénévolat : chaque pays possède ses propres spécificités. Renseignez-vous afin d’éviter les impairs et de ne pas laisser passer des opportunités de travail à l’étranger.
Attention, si vous recherchez un emploi aux États-Unis ou au Royaume-Uni, veillez à ne pas mélanger l’anglais américain et l’anglais britannique (format de date, vocabulaire, etc.). Des erreurs de ce type peuvent être rédhibitoires pour certains employeurs.
Si vous avez dans votre entourage des contacts originaires du pays de destination, sollicitez-les pour une session de relecture et de corrections.
3. Allez sur place
Pour trouver un emploi à l’étranger, certains font le pari de se rendre directement dans le pays convoité afin de mener une recherche active, et de rencontrer les entreprises plus facilement.
Aller à la rencontre des entreprises est une démarche pouvant s’avérer rapidement payante pour décrocher des entretiens, mais elle exige un investissement financier afin de séjourner et de se nourrir sur place. Mieux vaut privilégier cette alternative lorsque l’on vise un pays frontalier ou lorsque l’on sait que des connaissances pourront éventuellement nous héberger pendant cette période de prospection.
4. Bien organiser ses recherches
Il est impératif d’identifier les bons canaux de recherche pour trouver un emploi.
- Les sites de recherche d’emploi
De nombreux sites proposent des offres d’emploi à l’international, que cela soit pour des postes peu qualifiés, qualifiés, des missions de courte durée pour l’été ou des emplois correspondant à des CDI. Monster, Career Builder, Michael Page, Indeed, Maison des Français à l’étranger (MFE), Ministère des affaires étrangères et européennes, Pôle Emploi international, réseau Eures (qui centralise les offres d’emploi dans l’Union européenne) : de multiples pistes s’offrent à vous.
- Le réseau
Votre entourage comprend potentiellement quelques connaissances ayant déjà vécu à l’étranger dans le cadre d’études ou du travail. N’hésitez pas à vous adressez à elles pour obtenir quelques pistes et pourquoi pas des contacts : les amis de vos amis, sont vos amis !
- Les entreprises françaises installées à l’étranger
Vous pourrez obtenir une liste complète auprès des chambres de commerce et d’industrie françaises.
- Les réseaux d’expatriés
Intégrer des communautés d’expatriés, des groupes Facebook ou des forums spécialisés sont également des options intéressantes car il s’agit souvent de véritables mines d’informations. Certains expatriés pourront éventuellement vous indiquer des noms d’entreprises ayant des postes à pourvoir.
- Les agences de placement
Moyennant une compensation financière, elles vous aident à trouver un emploi à l’étranger et vous accompagnent dans l’accomplissement des différentes démarches administratives. Cependant, toutes ne sont pas fiables ; veillez à vous renseigner sur leur réputation avant de faire un choix définitif.
Une fois dans le pays concerné, d’autres alternatives de recherches sont accessibles, comme l’Union des Français à l’étranger (UFE) ou l’Office français de l’immigration et de l’intégration (OFII).
5. Faire reconnaître ses diplômes français
Lorsqu’il s’agit de rechercher un emploi qualifié à l’étranger, la problématique de la reconnaissance des diplômes obtenus dans l’enseignement supérieur français se pose rapidement.
Les centres ENRIC-NARIC sont les interlocuteurs de référence lorsqu’il s’agit d’obtenir des renseignements sur la comparabilité des diplômes à échelle européenne.
La demande d’une attestation est payante, mais elle peut être utile pour rassurer les entreprises sur son parcours et ses compétences lorsque l’on est en quête d’un poste qualifié.
Si vos efforts portent leurs fruits et que l’on vous propose un travail à l’étranger, n’oubliez pas de vous pencher sur le cadre légal. Protection sociale, salaire minimum en vigueur dans le pays, nombres d’heures de travail hebdomadaires, etc. : plusieurs paramètres doivent être analysés.
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