Anglais, russe, turc, coréen : c’est décidé, vous souhaitez apprendre une langue. Mais passées les belles résolutions des premiers jours, votre motivation s’étiole, vous avez l’impression de ne pas progresser et les résultats tardent à arriver.

Avec Assimil, découvrez toutes les difficultés qui freinent l’apprentissage d’une langue, et toutes les astuces pour les surmonter.

  • « Je suis ridicule dès que j’essaie de m’exprimer »

Lorsque l’on commence à apprendre une langue qui ne nous est pas familière, il est parfaitement normal d’hésiter sur le vocabulaire, la tournure des phrases, la prononciation et l’intonation. Une langue ne s’apprend pas en un jour, et même les polyglottes les plus érudits ont éprouvé des difficultés à leurs débuts.

Votre accent n’est pas parfait, votre vocabulaire est encore peu fourni, et vous maîtrisez assez peu les différentes prononciations : et alors ? Le plus important lorsque l’on commence à apprendre une langue, c’est de se lancer, même si vous vous sentez ridicule. Oubliez la gêne et le jugement des autres, c’est la seule manière de réussir à s’exprimer à l’oral sans complexe et de progresser plus vite.

  • « Je fais beaucoup d’erreurs »

Tout comme l’accent et la prononciation, la grammaire, la conjugaison, le vocabulaire ne sont pas innés lorsque l’on apprend une langue différente de sa langue maternelle. Normal donc qu’à vos débuts (et même par la suite !) vous fassiez des erreurs, que la construction de vos phrases soit hasardeuses. C’est même plutôt bon signe : c’est en faisant des erreurs que vous apprendrez. Cette difficulté à apprendre une langue est en fait une chance : autorisez-vous le droit à la faute, car c’est grâce à vos erreurs que vous apprendrez et que vous pourrez progresser. Acceptez d’être comme un enfant face à une nouvelle langue. Soyez spontané, ne restez pas bloqué face à un problème de conjugaison ou à un mot qui vous fait défaut et cherchez des solutions en faisant travailler votre logique !

  • « Je suis démotivé(e) »

Trop chronophage, trop peu de progrès, trop compliqué : si vous étiez enthousiaste à l’idée d’apprendre une nouvelle langue, votre motivation s’est évaporée devant les premières difficultés. C’est le moment de mobiliser vos émotions. Pour le travail, par amour, en vue d’un futur voyage, pour vous ouvrir à une culture qui vous passionne ou simplement pour le plaisir d’acquérir de nouvelles connaissances, l’important est de trouver la raison qui vous motivera, et de la garder à l’esprit dès que les obstacles vous donneront envie d’abandonner.

  • « Je n’ai jamais l’occasion de mettre mes acquis en pratique »

Apprendre une langue ne se résume pas à apprendre des leçons les unes après les autres et à assimiler du vocabulaire. Vous devez profiter de chaque occasion qui s’offre à vous pour parler, écouter, pratiquer la langue que vous apprenez, tester vos connaissances et évaluer votre progression. Pour cela, mettez tous les moyens possibles à votre service. Livres, magazines, films, séries, musique, sites internet, voyages : tout est bon à prendre pour progresser, apprendre de nouveaux registres de langue et améliorer votre compréhension écrite et orale. Recherchez des locuteurs natifs pour mettre vos acquis en pratique et progresser au contact de l’autre. Forums en ligne, rencontres de polyglottes, centres culturels, sites spécialisés : les solutions sont multiples, à vous de choisir celle qui vous convient le mieux.

  • « Je n’avance pas assez vite »

La frustration fait partie des difficultés au moment d’apprendre une langue étrangère. Si vous pensiez être parfaitement bilingue en trois mois, vous risquez d’être fortement déçu. L’apprentissage d’une langue demande des efforts réguliers, de la curiosité, et surtout du temps pour en assimiler les mécanismes, le vocabulaire et les particularités.

Au lieu de tirer des plans sur la comète, fixez-vous des objectifs précis (et réalisables).

Réussir à tenir une conversation professionnelle, être capable de se débrouiller pendant un voyage à l’étranger ou réussir à lire un livre en langue étrangère.

De la même manière, accepter de stagner. Si les connaissances s’accumulent rapidement au début, l’apprentissage ralentit par la suite une fois que vous avez assimilé le vocabulaire de base. Ne perdez pas espoir et persévérez, vos efforts finiront par payer.

  • « Je ne retiens pas ce que j’apprends »

Vous êtes désespéré : alors que la semaine dernière vous connaissiez par cœur le vocabulaire de l’entreprise et étiez capable de vous présenter, vous avez déjà tout oublié. C’est parfaitement normal si vous n’apprenez pas de manière assidue et régulière. En effet, apprendre une langue, c’est un peu comme une histoire d’amour : une relation du quotidien basée sur la continuité. Il ne suffit pas de faire des efforts une fois par semaine pour ancrer vos connaissances, il est nécessaire de s’y confronter tous les jours, d’entretenir vos connaissances et surtout de s’en servir.

À lire aussi : Peut-on apprendre une langue en dormant ou sous hypnose ?

  • « Apprendre m’ennuie »

Les listes de verbes irréguliers, de vocabulaire et les leçons de grammaire interminables vous donnaient déjà des boutons au collège, et c’est toujours le cas. Et si vous appreniez différemment ? Dialogues, jeux, textes à trous : faites de vos leçons un moment vivant et jouez avec la langue et les mots, apprenez des mots d’argots, écoutez des chansons que vous aimez pour vous familiariser avec la langue, bref, amusez-vous !

À lire aussi : Comment utiliser des moyens mnémotechniques pour apprendre une langue ?