De sa création en 1929 à sa 90e bougie cette année, Assimil a su traverser les décennies en se développant, en évoluant, et en s’imposant comme une référence mondiale en matière d’apprentissage des langues. Retour sur 90 ans de méthode en dates clefs.
1929
Les 90 ans d’Assimil marquent l’anniversaire d’une idée révolutionnaire sortie de l’esprit d’Alphonse Chérel. Il fonde Assimil en 1929 en utilisant l’assimilation intuitive comme technique d’apprentissage. Méthode gagnante puisque neuf décennies plus tard, Assimil fait figure de référence mondiale en matière d’apprentissage des langues et commercialise un large choix de méthodes dans plus de 100 langues.
1930
« My tailor is rich ». Tout le monde connaît cette célèbre phrase symbolisant l’apprentissage de l’anglais par un Français. La formule a notamment été popularisée par la pièce de Ionesco, « La Cantatrice chauve » (voir ci-dessous), Louis de Funès dans le film « Le Gendarme à New-York » ou dans la bande-dessinée « Astérix chez les Bretons ».
Mais saviez-vous que l’on doit cette phrase à Assimil, dès 1930 ? Il s’agit en réalité de la toute première phrase de « L’anglais sans peine ». Une phrase qui, comme Assimil, a su traverser les époques.
1934
Après seulement cinq ans d’existence, Assimil commence à varier les supports d’apprentissage. Après les livres, voilà dès 1934 la sortie des premières méthodes d’anglais enregistrées sur disques. De quoi varier les plaisirs et les techniques d’apprentissage avec toujours la même efficacité.
Dès sa première décennie, Assimil connaît déjà un franc succès. Par exemple, le chanteur Maurice Chevalier a fait venir la méthode d’apprentissage d’Alphonse Chérel jusqu’aux États-Unis afin de perfectionner son anglais.
Années 1950
Les 90 ans d’Assimil ont été marquées par un développement rapide de l’offre et des méthodes. Ainsi, dès les années 1950, la collection « Sans peine » connaît un essor important en proposant l’apprentissage du russe et du portugais, mais aussi du français pour les étrangers (allemands, italiens, néerlandais, etc.).
Assimil peut aussi compter sur la culture populaire pour contribuer à son succès grandissant. On peut notamment citer la pièce d’Eugène Ionesco, « La Cantatrice chauve », dont les dialogues – au-delà du fameux « My tailor is rich » – sont largement inspirés de « L’anglais sans peine ». Sur grand écran, on retrouve Assimil dans « La Vache et le prisonnier », de Henri Verneuil. On peut y voir Fernandel distribuer des méthodes d’apprentissage aux autres prisonniers de guerre.
Années 1970
Changement notable durant les 90 ans d’Assimil dans les années 70 avec l’arrivée de Jean-Loup Chérel qui succède à son père, Alphonse. La décennie 1970 marque d’importants changements dans l’offre d’Assimil. Des langues plus exotiques sont désormais proposées. Les méthodes continuent de s’adapter aux évolutions des supports et des usages : les enregistrements sont désormais commercialisés sur des cassettes audio.
Années 1990
Les disques compacts remplacent peu à peu les cassettes dans les foyers et Assimil suit ce mouvement. Désormais, toutes les méthodes d’apprentissage enregistrées sont disponibles en CD. Mais le changement le plus important pour la société vient de l’arrivée d’une nouvelle collection spécialement dédiée aux affaires, axée sur tous les thèmes relatifs au business.
Années 2000
Durant la décennie 2000, le numérique arrive en force au sein des différentes collections Assimil. Tout d’abord avec l’arrivée de méthodes via MP3 puis, en 2014, avec le lancement des premières livres numériques et des e-méthodes, désormais disponibles en applis pour smartphones. Plus récemment, en 2016, on peut également noter la parution de nouveaux coffrets d’anglais avec clefs USB.
Durant ses 90 ans d’existence, Assimil a surtout su préserver un esprit familial. Auprès des apprenants grâce à des méthodes et des collections toujours modernes, proches de son public. Mais également dans son fonctionnement. Depuis 2014, la société, toujours restée indépendante, est dirigée par Yannick Chérel, le petit-fils du fondateur, Alphonse Chérel.
Assimil vous accompagne depuis 90 ans dans l’apprentissage de plus de 100 langues internationales et régionales grâce à une méthode qui a fait ses preuves au fil des décennies. Découvrez toutes nos collections Assimil pour apprendre ou vous perfectionner dans la langue de votre choix.
Bonjour,
Ce message s’adresse aux éditions Assimil.
Je viens de m’apercevoir de plusieurs erreurs et incohérences dans les images qui servent de couverture aux cours au format livre électronique présentés sur le site assimil.com.
Tout d’abord, si on consulte l’onglet « Nouveautés » :
– pour ‘L’Ukrainien’, l’autodénomination de la langue n’est pas en cyrillique mais en translittération, alors que pour toutes les autres langues le système d’écriture propre est utilisé, à commencer par le cyrillique pour le russe et le bulgare. Par ailleurs, « ukrajinski » correspondrait au nominatif pluriel українські de l’adjectif український (ukrainien), qui ne peut pas s’appliquer tel quel au nom de la langue. La forme correcte devrait être українська мова, ou à la rigueur українська, en sous-entendant le terme мова (langue) ;
– pour le cours en anglais ‘Brazilian’, l’autodénomination « portugues do Brasil » comporte une faute d’orthographe puisque le e doit avoir un accent circonflexe : português ;
– pour ‘Le Corse’, il est indiqué « U Corsu », avec l’article comme dans le nom français de la méthode, à la différence des autres pour lesquelles l’article présent en français n’est pas traduit, par exemple, « català » pour ‘Le Catalan’ ou « Français » pour le cours en anglais ‘French’.
Si maintenant on fait une recherche de « e-méthodes », on constate que, outre les remarques déjà faites :
– pour ‘L’Occitan’, l’autodénomination de la langue n’est pas indiquée ; certes, elle s’écrit exactement comme en français, « occitan », mais elle devrait néanmoins apparaître comme sur les autres couvertures ;
– pour ‘Le Portugais du Brésil’ en base française, l’accent circonflexe est bien à sa place sur « português ».
D’une manière générale, l’emploi des majuscules est plutôt erratique :
– elles sont systématiquement utilisées dans le nom des langues en français, ce qui d’un strict point de vue orthographique constitue une faute, sauf pour ‘Le bulgare’ et ‘Le vietnamien’ qui sont donc les seuls titres corrects ;
– inversement, l’autodénomination des langues comporte une minuscule, sauf en anglais et allemand où la majuscule est nécessaire, mais cependant il y a là encore des erreurs : sur la page « Nouveautés », on relève « Français » pour la méthode en base anglaise ‘French’, et « U Corsu » sur la méthode de corse, au lieu des formes correctes et cohérentes avec la ligne éditoriale « français » et « corsu » ; sur les pages de recherche de « e-méthodes », on trouve « Italiano », « nederlands » (qui est une faute puisque dans ce cas le néerlandais requiert comme l’anglais ou l’allemand une majuscule), « Čeština », « Bahasa Indonesia » (seule la majuscule à Indonesia est justifiée), « türkçe » (le turc lui aussi impose ici la majuscule). Curieusement, « français » est correctement orthographié sans majuscule sur les cours à base anglaise de 2015 et à base espagnole, ainsi qu’« italiano » sur la méthode en anglais consacrée à cette langue.
Je suppose qu’on pourra me reprocher d’être un peu « pinailleur », ou « ovocapilloquesteur » 😀 , d’autant que les couvertures des livres électroniques ne sont par définition pas imprimées. Mais les langues sont la raison d’être d’Assimil et il me semble par conséquent que des « petits détails » de ce genre sont très malvenus. Leur accumulation ne fait « pas très sérieux » et révèle un certain laisser-aller dont nous sommes plusieurs à nous être inquiétés.
C’est pourquoi je crois qu’Assimil, profitant de la souplesse du format dématérialisé, devrait vite corriger tout ce qui doit l’être.
Bonne fin de week-end,
Michel.
C’est vrai que la plupart des endonymes des langues figurant sur la page de garde des e-méthodes comportent des erreurs criantes…
Pour n’en citer qu’une:
« Ukrajinski » au lieu de » Українська » pour l’ukrainien n’est pas acceptable pour un éditeur de méthode de langues (surtout que l’endonyme « українська » est écrit correctement sur la version papier de la méthode d’ukrainien !…)
Tout cela ne fait que renforcer les réserves et les doutes que j’ai envers les méthodes numériques.