Omniprésentes dans le paysage sériel mondial, les séries anglophones ont aidé des millions de personnes à apprendre l’anglais. Vous vous demandez peut-être quelle est la meilleure série pour apprendre l’anglais ? Sauf que ce n’est pas le sujet de cet article. De l’allemand au coréen en passant par l’israélien et le suédois, Assimil vous donne les 16 meilleures séries du catalogue Netflix pour apprendre les langues étrangères.
Sommaire :
- La meilleure série en allemand : How to sell drugs online (Fast) (2021)
- La meilleure série en turc : Minuit au Pera Palace (2022)
- Les meilleures séries en italien : Guide astrologique des cœurs brisés (2021) et Il processo (2019)
- Les meilleures séries en coréen : Squid Game (2021), The Silent Sea (2021) et My Name (2021)
- La meilleure série en taïwanais : Light the Night (2021)
- La meilleure série en chinois : The Rational Life (2021)
- La meilleure série en japonais : Alice in Borderland (2020)
- La meilleure série en thaïlandais : Plead (2019)
- La meilleure série en ukrainien : Serviteur du peuple (2015-2019)
- Les meilleures séries en polonais : Dans les bois (2020) et La Crue 2022
- La meilleure série en suédois : Clark (2022)
- La meilleure série en danois : The Rain (2018)
La meilleure série en allemand : How to sell drugs online (Fast) (2021)
Aussi discrète sur le catalogue Netflix que puissante à regarder, cette série relate l’histoire d’un lycéen (Moritz) qui lance la plus grande entreprise de vente de drogues en ligne d’Europe avec son meilleur ami (Lenny) pour reconquérir sa petite amie qui l’a quitté pour le dealer de l’école.
Ce qui rend cette série addictive ? Un format court (6 épisodes par saison, une demi-heure par épisode), 3 saisons à dévorer dans le métro ou entre 2 révisions et un rythme haletant.
Et pour aller encore plus loin, regardez le documentaire consacré au jeune homme qui a inspiré l’histoire « Shiny_Flakes : le petit baron du darknet ».
La meilleure série en turc : Minuit au Pera Palace (2022)
Plus vieil hôtel européen en Turquie, le Pera Palace est un lieu empreint d’histoire. Dans cette série, il devient le théâtre d’un voyage dans le temps.
Ezra, une jeune journaliste, se retrouve en 1919 pour empêcher l’assassinat de Mustafa Kemal Atatürk (le premier président de la République de Turquie) par les Britanniques.
Vous avez lu 11.22.63 de Stephen King ? Vous avez regardé Locke And Key ? Alors cette série devrait vous plaire.
Les meilleures séries en italien : Guide astrologique des cœurs brisés (2021) et Il processo (2019)
Guide astrologique des cœurs brisés (2021)
Attachante et décalée, Alice ne vit pas très bien l’annonce des fiançailles de son ex. Célibataire depuis leur rupture, sa route va la mener vers un expert en astrologie qui va l’aider à trouver l’âme sœur.
2 saisons, 12 épisodes de 30 minutes, 12 signes astrologiques. Trouverez-vous le signe astrologique de l’homme de sa vie ? Réponse sur Netflix.
Il processo (2019)
Au cœur de l’intrigue : le meurtre de Linda, une adolescente escort qui va lier le destin de 3 personnages : une procureure intimement liée à la victime, un avocat coriace qui cherche à faire décoller sa carrière et une suspecte qui clame son innocence.
Cérébrale et sombre, la mini-série judiciaire de 8 épisodes vous plongera au cœur de ce procès intriguant, mais aussi de ses règles et de ses procédures.
Les meilleures séries en coréen : Squid Game (2021), The Silent Sea (2021) et My Name (2021)
Squid Game (2021)
456 Coréens surendettés, 45,6 millions de wons à gagner. Le vainqueur ? Celui ou celle qui restera en vie au terme de 6 épreuves sanglantes. Squid Game se présente en quelques mots, mais son succès se justifie par de nombreux arguments.
Un casting parfait, une direction artistique plastique et colorée, des décors énigmatiques, des antagonistes iconiques, une tension permanente. Tous les ingrédients sont en place pour 9 épisodes dont il sera difficile de décrocher.
The Silent Sea (2021)
Et si la survie de l’humanité dépendait d’un échantillon dans une station de recherche lunaire abandonnée ?
Savant mélange d’enquête et de science-fiction, The Silent Sea se targue d’avoir un casting soigné, une intrigue qui ne se précipite pas et une tension qui monte crescendo.
My name (2021)
Autre série disponible sur Netflix, My Name raconte la vengeance d’Yoon Ji-woo, une criminelle qui infiltre la police afin de trouver le meurtrier de son père.
Au programme de cette mini-série : de belles chorégraphies de combat, une photographie soignée et une actrice principale (So-Hee Han) aussi déterminée et percutante que son personnage.
La meilleure série en taïwanais : Light the Night (2021)
Direction les années 80 à Taipei avec Light the Night. Pendant 3 parties de 8 épisodes chacune, vous suivrez les femmes d’une boîte de nuit japonaise.
Au menu : jalousie, chagrin, amitié, amour et une belle leçon de taïwanais.
La meilleure série en chinois : The Rational Life (2021)
Composée de 35 épisodes, The Rational Life explore de nombreuses thématiques comme la pression sociale, la discrimination au travail ou encore la différence d’âge dans un couple.
Au travers de ses deux personnages principaux, ce drama vous contera une histoire d’amour poétique et vous transportera au cœur même de la société chinoise moderne.
La meilleure série en japonais : Alice in Borderland (2020)
Adaptée du célèbre roman graphique, cette série japonaise lui fait honneur en proposant une œuvre dotée de nombreuses qualités : un très bon scénario, des interprètes de qualité, une mise en scène travaillée et une photographie soignée.
Une belle occasion de découvrir cet univers et de continuer l’apprentissage du japonais en lisant les mangas d’Haro Asō.
La meilleure série en thaïlandais : Plead (2019)
Au cœur du quartier chinois de Bangkok, un expert en marketing numérique à l’avenir prometteur rencontre une voyante aveugle.
Relativement courte (13 épisodes seulement), cette série romantique joue habilement avec vos émotions et ne vous laissera pas indifférent.
La meilleure série en ukrainien (et en russe) : Serviteur du peuple (2015-2019)
Saviez-vous qu’avant de devenir président de l’Ukraine, Volodymyr Zelensky avait joué dans une série qu’il a lui-même écrite, réalisée, produite dans laquelle il interprétait… un professeur d’histoire qui devient président de l’Ukraine ?
Un scénario quasi prémonitoire pour une satire burlesque que vous pouvez retrouver sur Netflix et sur Arte.tv.
Les meilleures séries en polonais : Dans les bois (2020) et La Crue (2022)
Dans les bois (2020)
Adaptée d’un roman d’Harlan Coben, cette série déplace l’intrigue du New Jersey en Pologne. Pendant 6 épisodes, la série vous plonge dans une intrigue policière très bien ficelée et vous embarque dans un univers de contraste entre deux périodes : aujourd’hui et 25 ans plus tôt.
Une mini-série à dévorer qui n’a rien à envier aux autres productions du genre.
La Crue (2022)
Autre mini-série polonaise, « La Crue » est un thriller qui raconte les événements des inondations de l’Oder qui a causé la mort de plus de 30 personnes dans la ville de Wroclaw en 1997.
Une reconstitution fidèle pour une fiction qui mettra en scène une jeune hydrologue confrontée aux politiciens et scientifiques sceptiques. Tous les ingrédients pour 6 épisodes haletants.
La meilleure série en suédois : Clark (2022)
Durant les années 70 et 80, Clark Olofsson était le Mesrine suédois et a même inspiré le concept du syndrome de Stockholm.
Interprété par Bill Skarsgård et créé par un metteur en scène de clips de renommée internationale, Clark présente un personnage atypique et un récit qui oscille entre réalité et mensonges.
Une bonne recette pour une série que vous n’êtes pas près d’oublier.
La meilleure série en danois : The Rain (2018)
Les séries apocalyptiques ont le vent en poupe ces dernières années, et l’épidémie du Covid aura contribué à la popularité de cette série de 3 saisons qui décrit une Scandinavie décimée par un virus.
Sombre, pleine de suspens et d’émotion, The Rain plaira à un public jeune et adepte du binge-watching.
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Bonjour,
Merci pour cet article !
Je me permets de préciser que la série « Serviteur du peuple » avec Volodymir Zelensky est bien en langue russe et non en ukrainien comme on pourrait le croire.
Zelensky est en effet originaire de la partie russophone d’Ukraine, le russe est donc sa langue maternelle, la langue avec laquelle il est le plus à l’aise pour s’exprimer ou pour écrire ses traits d’humour….
L’ukrainien est utilisé dans la série mais beaucoup moins présent que le russe.
Quelle langue est « l’israélien »? Et le « thaïlandais »??? Même si l’intention de présenter des séries dans des langues autres que l’anglais est louable, il est regrettable de lire de telles âneries sur le site d’Assimil (qui commercialise pourtant des ouvrages pour apprendre « l’hébreu » ou le « thaï »!). Il est peut-être aussi utile de préciser que la série taïwanaise Light the Night (華燈初上) est en mandarin, pas en taïwanais (ce n’est pas pareil!), et que la série ukrainienne Serviteur du Peuple (Слуга народу/Слуга народа) est en grande partie en langue russe…
Bonjour Yann,
Quand j’ai découvert cet article, je suis resté stupéfait par les « âneries » que tu as bien raison de relever. J’attendais que mon sentiment se décante un peu pour réagir, mais après ton commentaire je veux moi aussi exprimer ma colère devant l’incompétence de la personne qui a rédigé ce texte. Ou bien est-ce désintérêt, laisser-aller, je-m’en-foutisme ?… J’ai hélas déjà eu à me poser la question, après l’article du 19/10 dernier intitulé ‘‘Quelle différence entre l’hébreu et le yiddish ?’’ Et encore, ce n’était qu’au sujet de la mise à jour du site des éditions Assimil, alors qu’aujourd’hui la chose est beaucoup plus grave car il s’agit du contenu même d’une publication.
Il est grand temps que les responsables de ce bloc-notes retrouvent un peu de rigueur et de sérieux, car nous avons tous pu constater au cours des derniers mois trop d’erreurs et d’imprécisions dans ce qui s’y est écrit (souvenons-nous, entre autres, des inexactitudes dans l’article du 16/08 de cette année, ‘‘L’espagnol parlé en Espagne est-il vraiment différent de l’espagnol parlé en Amérique du Sud ?’’). Mais j’ai bien peur que nous n’ayons aucun « miracle » à espérer, car – c’est là un autre problème, que je soulève à dessein – l’éditeur semble se moquer l’opinion des lecteurs, aucune réponse n’étant jamais faite à leurs remarques (ça n’a pas toujours été le cas par le passé, pourtant) ni aucune rectification apportée aux erreurs qu’ils signalent.
En ce qui concerne ‘‘Serviteur du peuple’’, je trouve particulièrement déplorable, dans la situation présente sur laquelle il est je crois inutile d’insister, de confondre « série en ukrainien » avec « série ukrainienne ». Cela dit, je recommanderais absolument de la voir pour son côté parfois « prémonitoire » (l’article a raison au moins sur ce point), qui ressort bien notamment dans la scène assez hallucinante qu’on trouve au début du dernier épisode de la saison 1, où le président (Голобородько/Зеленський) est confronté au spectre d’Ivan le Terrible.
Pour des séries « en ukrainien », il faut mentionner parmi les plus récentes par exemple ‘‘Перші ластівки’’ (littéralement : Premières hirondelles), intéressante tant par son sujet que par son interprétation.
J’évite habituellement de critiquer Assimil trop sévèrement, mais il y a une limite à tout, et puis… qui aime bien châtie bien !
Bonne soirée, et bonne fête de passage dans la nouvelle année à tou·te·s,
🇺🇦 Michel 🇺🇦
J’ai essayé de regarder le feuilleton qui a lancé la carrière politique de M. Zelensky. J’ai bien aimé les premiers épisodes, puis je me suis lassé de la répétition des mêmes histoires épisode après épisodes, ainsi que des plaisanteries bien lourdes à l’encontre de l’Eglise orthodoxe. (Marre de l’anticléricalisme de bas étage.)
Il y a toutefois une chose que je peux certifier: l’écrasante majorité des dialogues était en russe, puisque je les comprenais!
Si vous voulez un feuilleton en ukrainien, avec un bon niveau de langue, je peux recommander les trois saisons de « Roksolana », avec Olha Sumska. Or, précisément, j’ai dû les regarder dans un doublage en russe pour pouvoir comprendre, ce qui n’a pas été le cas avec « Serviteur du Peuple ».
Bonjour Claude,
Personnellement, je n’ai pas trouvé qu’il y avait beaucoup d’anticléricalisme dans ‘‘Serviteur du peuple’’, mais il est possible que cela reflète aussi mes propres préoccupations ou priorités… En tout cas, les piques que j’ai pu relever dans ce domaine ne m’ont pas paru exagérées, et il est probable (mais ça reste à vérifier à l’occasion d’un nouveau visionnage) qu’elles étaient dirigées principalement contre la branche la plus « réactionnaire » (à défaut d’un mot plus exact) de l’église orthodoxe, celle qui expie actuellement sa soumission au patriarcat de Moscou.
Quoi qu’il en soit, je renouvelle ma recommandation au sujet de la scène de l’épisode 1/23 que j’évoquais hier, car elle me semble particulièrement édifiante au regard des événements des mois passés.
Je n’ai pas mentionné ‘‘Роксолана’’, série déjà assez ancienne et qui, sur un sujet historique intéressant, dérive un peu trop à mon goût vers un climat à la ‘‘Angélique, marquise des anges’’. Mais je veux d’autant moins remettre en cause les qualités que peut avoir cette production que, là encore, j’aurais besoin de la revoir pour m’en faire une opinion plus précise. Ce qui est certain en revanche, c’est que seules les deux premières saisons sont en ukrainien, la troisième ayant été tournée en russe.
Une autre série ukrainienne (courte, en 4 épisodes) mélangeant les deux langues est ‘‘Mama’’, actuellement diffusée sur Arte et dont le sujet s’inscrit tout à fait dans la triste actualité.
Bonne journée, et espérons que 2023 n’apportera pas autant de tragédies que l’année qui s’achève.
🇺🇦 Michel 🇺🇦
Cher Michel,
Je dois t’avouer que je n’ai essayé de regarder en ukrainien que la première saison de Roksolana,et que j’ai ensuite bifurqué sur les DVD du doublage russe, de telle sorte que j’ignorais que la troisième saison n’avait pas eu d’original ukrainien. Pour l’anecdote, j’ai acheté la version ukrainienne sur un site canadien et la version russe sur un site allemand.
En tout cas, la première saison a été mon premier contact (infructueux) avec la langue ukrainienne standard.
Pour la comparaison avec Angélique, je dirais que les cinq films des années 1960 gardent un arrière-plan historique. Roksolana est très fidèle à l’histoire jusqu’au coup de foudre entre Soliman et Hürrem (les premiers épisodes pourraient même illustrer un cours d’histoire). Après, le scénario prend beaucoup plus de libertés avec l’histoire, me semble-t-il, que la pentalogie des Angélique.
Il n’en reste pas moins que Roksolana fut à ma connaissance la première production télévisuelle de prestige (les costumes sont magnifiques) entièrement tournée en ukrainien – ce qui la distingue de Serviteur du Peuple.